La plage
La plage est endormie et tout est silence;
les vagues meurent au pied d'un château d'enfant.
J'écoute la musique de ton absence,
triste comme un aveugle au soleil couchant.
Les parasols s'ennuient couchés sur le sable;
toutes mes illusions sont parties au vent.
Un jeu de cartes dort au bord d'une table,
triste comme un danseur au soleil levant.
Où trouver un amour aussi beau que le tien?
Il pleuvait sur Cherbourg mais on était bien
parmi les marins.
Où chercher un amour aussi fort aussi grand?
La ville brûlait le jour mais la nuit venant—
c'était un volcan.
Les voiles des bateaux glissent dans mes rêves.
Les rochers font encore écho à ta voix.
Une chanson d'amour reste sur mes lèvres,
triste comme un refrain qu'on ne retient pas.
Les enfants sont partis vers des jeux d'automne
et les oiseaux les suivent au hasard du temps.
À part la mer et moi, il n'y a plus personne.
Tu sais que je suis là et que je t'attends.
Où trouver un amour aussi beau que le tien.
Il pleuvait sur Cherbourg mais on était bien
parmi les marins.
Où chercher un amour aussi fort aussi grand?
La ville brûlait le jour mais la nuit venant—
c'était un volcan.
On a fait un détour mais j'y crois toujours—
toujours je t'attends.
On a fait un détour mais j'y crois toujours—
toujours je t'attends.