Franz (Adagio notturno D. 897)
Franz -
si ta symphonie
est inachevée,
que dire d'une vie
de si peu d'années
lorsque le génie
permet de rêver
l'enfance éternelle ?
O Franz -
quelle femme entend
ta chanson d'amour ?
Ça parait si court.
Trente et un printemps -
c'est si peu de jours
pour un cœur si grand.
Vienne est loin
mais le vent
se souvient
d'un enfant
qui révait
à Mozart
au success -
à la gloire.
Éternel
magicien
du hasard…
Franz -
si ta symphonie
est inachevée,
tu vis ta folie
dans l'eternité -
là ou l'harmonie
et la vérité
sont encore plus belles.
O Franz -
entends tu parfois
ceux qui croient au ciel -
ceux qui n'y croient pas :
les paiens fidèles -
les chrétiens sans croix ?
Chanter
l'immortel
Ave Maria !
Ave Maria !