Les jardins de septembre
À la sortie de l'école, des gosses revendaient leurs livres
Je les regardais faire, rêvant de les suivre
Mais trop timide, j'allais m'inventer des jeux imaginaires
Mais ce soir, j'ai dormi dans tes bras et le passé vient de se taire
C'est un printemps, c'est un été
Que septembre me donne pour t'aimer
Voici mes mains, regarde bien, elles ne tremblent plus
Et j'ai au fond de moi
J'ai tout au fond de moi un ciel immense, amour immense
Et puis encore, encore un monde d'amour pour toi
Des rivières, et des prairies, et des collines
Où s'en vont fleurir tous les jardins de ma mélancolie
Dans sa lumière, tout l'Univers est en moi
Mais la force de vivre, je crois que je la cherche encore
Les jardins de septembre sont habillés de couleurs nouvelles
Et les filles sont plus belles quand elles sont vêtues d'amours nouvelles
Tu marchais près de moi et tes yeux se couvraient de tristesse
Et soudain, j'ai eu peur que de t'aimer mon cœur se blesse
Ce jour-là, je croyais t'entendre sans te comprendre
Je voudrais qu'il n'y ait jamais d'automne aux jardins de septembre
C'est un printemps, c'est un été
Que septembre me donne pour t'aimer
Voici mes mains, regarde bien, elles ne tremblent plus
Et j'ai au fond de moi
J'ai tout au fond de moi un ciel immense, amour immense
Et puis encore, encore un monde d'amour pour toi
Des rivières, et des prairies, et des collines
Où s'en vont fleurir tous les jardins de ma mélancolie
Dans sa lumière, tout l'Univers est en moi
Mais la force de vivre, je crois que je la cherche encore