Bras dessus bras dessous
Gais comme deux moineaux sur la même branche—
gais comme des amants au bal du dimanche—
gais comme deux écoliers le jour des vacances—
Tous les jours que Dieu fait, nos joies recommencent
et quand nous nous aimons, notre amour sent bon
comme un drap séché au vent des lavandes—
bon comme un fruit croqué au vent des vendanges—
et tant qu'il durera tant qu'on le promènera
Bras dessus, sur nos bras nus—
bras dessous, joue contre joue—
nous n'en demanderons pas plus.
Gais comme deux moineaux sur la même branche—
gais comme des amants au bal du dimanche—
gais comme deux écoliers le jour des vacances—
Tous les jours que Dieu fait, nos joies recommencent
et quand nous nous aimons, notre amour sent bon
comme un drap séché au vent des lavandes—
bon comme un fruit croqué au vent des vendanges.
Quand nous aurons cent ans, tous les deux comme à vingt ans
Bras dessus, tout courbatus—
bras dessous, joue contre joue—
nous n'en demanderons pas plus.