Aux détenteurs
À l'heure où mon esprit me parle
D'une inconscience organisée
Par ceux qui dirigent les quidams
Vers un futur décomposé.
Où le contrôle est acide
Et l'monopole à l’élite
Qui monte sur sa coupole maudite
On subit sa crise sans panique.
Aux détenteurs de la vérité,
Laissez transpirer vos âmes,
Car l'univers est malmené
Par le drame... télématiser.
pa-pa-pa-ra
pa-pa-pa-ra
À l'heure où nos esprits s’égarent
Anesthésiés des cruautés,
J'aimerais que ma conscience m'épargne
La douleur de l’humanité.
Culture solide qui s'enlise
Qui démocratise la bêtise
Trop d'écrans morbides qui munissent
Des émois face aux corps qui gisent.
Aux détenteurs de la vérité,
Laissez transpirer vos âmes
Car l'univers est malmené
Par le drame... télématisé.
cha-pa-pa-ra
pa-pa-pa-ra-ra
À l'heure où nos vies suivent les rails
Des lendemains traumatisés
Où nos enfants naissent dans la hargne
D'une vengeance dogmatisée.
Où les cendres semblent logiques
Et des zaps rendent mécanique
Où l'art de pendre est classique
Et prendre les armes, rhétorique.
Aux détenteurs de la vérité,
Laissez transpirer vos âmes
Car l'univers est malmené
Par le drame... télématisé.
Aux détenteurs de la vérité,
Laissez transpirer vos âmes
Car l'univers est malmené
Mais je sais
Que tout ça va changer.