Cogne
Toi du revers de ta main fière
Tu balaies mes pensées d'hier
Et de ta paume.
Un de ces hommes qui cognent...
Et sur tes lèvres, les mots amers
De ceux qui mettent le cœur à l'envers
Et qui résonnent, toujours assomment
Et qui cognent.
Je pars les mains vides
Toujours sur un fil
Courir, courir...
Dérive les yeux vides
Presque plus humides.
Partir, partir, partir...
Besoin de guérir, de m'aguerrir.
Demain ce sera pire.
Fermer les yeux toujours trop bleus
Fermer les yeux pour aller mieux
Si c'est pas comme ci ou pas comme ça
Tu cognes
Tendre la joue, est-ce que tu joues ?
Et si c'était moi après tout ?
Mes hématomes pèsent une tonne
En somme
Je pars les mains vides
Toujours sur un fil
Courir, courir...
Dérive les yeux vides
Presque plus humides.
Partir, partir, partir...
Besoin de guérir, de m'aguerrir.
Demain ce sera pire.
Prends ton temps
Prends mon sang
Si tu te sens pas assez grand
Pour survivre,
Te suffire.
Prends ma foi, je suis à toi.
Si c'est pas ça l'enfer, dis-moi,
Alors c'est quoi ?
Je pars les mains vides
Toujours sur un fil
Courir, courir...
Dérive les yeux vides
Presque plus humides.
Partir, partir, partir...
Besoin de guérir, de m'aguerrir.
Demain ce sera pire.