Je m’ennuie de toi
Je n’suis encore qu’une inconnue pour toi,
Qui cache son regard comme un enfant qui ment.
Donc ma mélancolie et même ma joie
Te laissent indifférent.
Toi – ma amertume, mon rêve étrange.
Qu’il soit mieux sans toi! – pour vivre sans douleur.
Mais tu répand le sel à ton usage
Sur la plaie de mon coeur.
Ref.
Sais – tu, que
Je m’ennuie de toi
Dans le métro et à la gare,
Je m’ennuie de toi
Dans les cafés sur les boulevards,
Je m’ennuie de toi
Les jours d’hiver, mais tout de même
Je t’aime, je t’aime.
Toi – mon soupir lourd, ma tenue imbécile,
Toi – l‘échec soudain d’ma vie habituelle,
Toi – dans mes vers une syllabe inutile,
Toi – mon tyran cruel.
Ref.
Mais pourquoi
Je m’ennuie de toi
Dans les grandes villes pleines des sons,
Je m’ennuie de toi
A l’ombre des arbres et des ponts.
Et quand sur le pave
La pluie piétine comme un bohème,
Je t’aime, je t’aime.