Les oiseaux reviennent
Tu as l’air si fatigué,
tu as eu des temps difficiles
depuis le jour où tu as quitté la ville.
J’ai du mal à te reconnaître
dans cet homme aux yeux si tristes, tristes.
Don Juan a la tête basse,
Don Juan a perdu la face.
Alors tu te rappelles qu’avec moi tu as eu la vie si belle.
Un jour tu m’abandonnes pour vivre au ciel de l’été ;
aujourd’hui c’est l’automne.
Les oiseaux reviennent,
mais jamais plus les amours.
Ça n’existe pas et lasse l’histoire de l’éternel retour.
Et je n’y crois plus quand tu me dis : « Je t’aime encore »,
quand tu me dis : « Je t’aime ».
Les oiseaux reviennent,
au printemps ils sont fidèles,
mais tu as perdu tes ailes depuis longtemps.
Reviens puisque tu insistes,
puisque je suis sur ta liste.
Reviens puisque tu existes,
mais tu dormiras avant que la nuit ne finisse.
Les oiseaux reviennent,
mais jamais plus les amours.
Ça n’existe pas et lasse l’histoire de l’éternel retour.
Et je n’y crois plus quand tu me dis : « Je t’aime encore »,
quand tu me dis « Je t’aime ».
Les oiseaux reviennent,
au printemps ils sont fidèles,
mais je ne suis pas le printemps.
Je voudrais vivre encore un peu et ce n’est plus avec toi. (×6)