Tous les bâteaux s'envolent
Dans une larme d'alcool,
Dans une larme de toi,
Tous les bateaux s'envolent,
Tous les avions se noient
Et sur tes jambes nues,
Mes mains, perdues d'avance,
Montent vers l'inconnu.
Comme un oiseau s'élance,
Mais dans la liqueur bleue
De ton regard qui change,
Les anges, peu à peu,
Aux démons se mélangent.
Naufragé corps et âme,
Je le suis, je le sais,
De la beauté des femmes.
On ne revient jamais
Dans un an,
Dans dix ans,
A la même heure, au même endroit,
Je m'entendrai redire :
"Elle est belle à mourir."
Comme si c'était la première fois.
Les voiles des bateaux
De toutes les couleurs
S'étalent sur les eaux.
L'océan est en fleur
Sur ton corps endormi.
Mes mains, perdues d'avance,
Remontent à l'infini
Comme un jeu d'impatience,
Mais dans la liqueur bleue
De ton regard étrange,
Les démons ténébreux
Aux amours se mélangent,
Naufragé corps et âme,
Je le suis, je la sais,
De la beauté des femmes,
On ne revient jamais.
Dans un an,
Dans dix ans
A la même heure, au même endroit,
Je m'entendrai redire :
"Elle est belle à mourir."
Comme si c'était la première fois.
Dans une larme d'alcool,
Dans une larme de toi,
Tous les bateaux s'envolent,
Tous les avions se noient
Et sur tes jambes nues,
Mes mains, perdues d'avance,
Montent vers l'inconnu.
Comme un oiseau s'élance,