Ave Maria
Avant même que l'on ne soit vie, on est pris
Dans un nid de chair et de tendresse
Une étreinte infinie qui nous lie
Nous délivre une sagesse
Tout déjà est acquis
Mais pour qui dès ce cri
Trahissons-nous le geste d'amour qui unit
Désunit et nourrit les regrets
Un Ave Maria dont l'enfant ne serait pas
Une statuette, une prière sans foi
Mais une lettre offerte
A ceux qui n'écrivent pas
Pour que les mots résonnent enfin
Comme un Ave Maria
A voux, à nous, à ceux qui
Trouveront une paix, une terre, une harmonie
Une infinie raison, sans raison d'être, sans être honni
Et ceux qui "mal y pense", qu'ils le pensent
À bientôt, mais dans une autre vie
Dans celle-ci qu'on se donne
Une chance de tout recommencer
Un Ave Maria dont l'enfant ne serait pas
Une statuette, une prière sans foi
Mais une lettre offerte
A ceux qui n'écrivent pas
Pour que les mots résonnent enfin
Comme un Ave Maria
Un Ave Maria
Pour ceux qui ne prient pas
Pour que la musique soit à nouveau la voix
D'un aveu impudique pour ceux qui ne croient pas
Pour tous ceux qui méritent enfin
Un Ave Maria