Chanson pour Jacques
Comme moi vous savez
le nombre de navets
qu’on voit sur les chaînes ordinaires.
Leur grande utilité,
c’est de nous éviter
tout ce qui est somnifère.
Ça, je crois savoir, je crois le savoir, ça, je crois savoir.
Mes cent-quarante chats
ronronnent et font du gras
la tête entre les pattes.
En regardant un peu,
on trouve beaucoup mieux
à gauche comme à droite
et ça, je crois savoir, je crois le savoir, ça je crois savoir.
Les soucis, les problèmes,
n’n jetez plus, la cour est pleine.
On n’a rien à déclarer,
juste envie de se marrer.
Les fadas, les tordus,
la cour est pleine, n’en jetez plus.
La vie, c’est une drôle d’histoire, ça, je crois le savoir.
J’ai quelques bons amis
qui accourent quand je crie :
« À table et à la nôtre ! »
Des gens surentraînés
qui ont, c’est confirmé,
un bras plus fort que l’autre.
Pourquoi, je crois savoir, je crois le savoir, pourquoi, je crois savoir.
Y a une fille alanguie
au milieu d’un grand lit
qui attend que j’appelle.
Si j’étais un guerrier
et le monde à sauver,
je commencerais par elle.
Ça, je crois savoir, je crois le savoir, ça, je crois savoir.
Les soucis, les problèmes,
n’en jetez plus lll, la cour est pleine.
On n’a rien à déclarer,
juste envie de se marrer.
Les fadas, les tordus,
la cour est pleine, n’en jetez plus.
La vie, c’est une drôle d’histoire, ça, je crois le savoir.
C’est ma chanson pour Jacques,
celui qui se la coule
dans son jardin de Corse.
Écrite à sa manière,
sans me faire une ampoule,
sans me faire une entorse.
Et ça… je crois savoir.